Encore 5 hacks publicitaires qui utilisent les biais cognitifs
Quand vous concevez une récit ou un scénario publicitaire, il ne s’agit pas d’avoir de belles images, des acteurs souriants et une musique sympa. Enfin sauf si vous vivez encore dans les années 90. Les marques ne jouent pas simplement sur vos émotions… elles ont également recours à des biais cognitifs, ces petites failles dans notre cerveau qui nous font réagir instinctivement. C’est plutôt génial – et disons-le terriblement efficace.
La dissonance cognitive
Après un achat, surtout si c’est un gros investissement, on a tous cette petite voix qui nous dit « Et si j’avais fait une erreur ? » Les marques savent très bien comment calmer cette voix. Elles renforcent constamment l’idée que vous avez pris la meilleure décision. C’est ça, la dissonance cognitive.
« Allez, t’as fait le bon choix, c’est sûr »
Apple ! Une fois que vous êtes dans l’écosystème Apple (iPhone, Mac, AirPods), tout est fait pour que vous restiez. Pas juste parce que c’est pratique, mais parce qu’on vous pousse à penser que vous avez fait LE bon choix. Résultat ? Même face à des options potentiellement meilleures, vous restez fidèle.
L’effet Asch
Suivre le mouvement, c’est presque un réflexe. Si vous voyez que tout le monde utilise un produit, vous allez avoir envie de faire pareil. C’est l’effet Asch. Simple mais super puissant !
« Tout le monde le fait, tu devrais aussi »
Nike. Regardez leurs pubs. Des athlètes de haut niveau, des anonymes qui repoussent leurs limites, le tout sous le slogan « Just Do It ». Quand vous voyez ça, vous avez envie de vous acheter des Nikes et de courir un marathon, non ? C’est du collectif, et tout le monde veut en faire partie.
La paréidolie
La paréidolie, c’est quand votre cerveau voit des formes ou des visages là où il n’y en a pas. Les marques l’utilisent pour rendre leurs produits attachants et familiers. En gros, elles humanisent des objets pour créer une connexion émotionnelle.
« Regarde comme il est mimi ce visage… ou est-ce juste un produit ? «
Nespresso a confié en 2016 un spot pour le lancement de sa gamme Virtuo qui montre la vie de ces mugs, dans un avant / après l’arrivée de la machine Vertuo.
Les corrélations illusoires
Notre cerveau aime faire des liens entre deux choses, même si ces liens n’existent pas vraiment. Les publicitaires adorent ça. Ils créent des associations mentales entre l’utilisation de leur produit et la réussite ou le bonheur.
« Ce produit, c’est la clé de ton succès »
Red Bull, avec son fameux « Red Bull donne des ailes ». Vous buvez une canette, et vous avez l’impression que vous allez pouvoir tout déchirer. Pourquoi ? Parce que leurs pubs vous montrent des gens accomplir des exploits juste après en avoir bu. Bien joué, non ?
Prophéties autoréalisatrices
Vous savez, quand vous vous convainquez que quelque chose va se passer, et ça finit par arriver ? C’est ça, la prophétie autoréalisatrice. Les marques savent que si elles vous font croire que leur produit va vous changer la vie, vous finirez par le penser aussi.
« Si tu y crois assez fort, ça deviendra vrai »
L’Oréal. « Parce que vous le valez bien ». Rien que ça, c’est puissant. Vous achetez un produit, et vous vous sentez instantanément mieux, juste parce qu’on vous a dit que vous le méritez. Et oui, ça fonctionne, parce que vous finissez par y croire.
En résumé, les biais cognitifs ne sont pas juste des petits hacks. Ce sont des outils puissants que les marques utilisent pour mieux comprendre ce qui vous fait réagir et, au final, pour créer des annonces. Et avouons-le, ça fonctionne !
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