Aujourd’hui, nous explorons le génie sensoriel façonné à l’école nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne. Les ingénieurs en génie sensoriel révolutionnent notre monde en éveillant tous nos sens. L’école nous a confié la réalisation d’une vidéo mettant en images les applications concrètes de ce métier. L’objectif est de la présenter aux entreprises en quête de talents et aux futurs étudiants.

La mission

Quand on reçoit un brief de ce genre, l’idée d’une vidéo en motion design surgit naturellement. Ce choix s’explique par la nature explicative de la vidéo, où le design simplifie et rend les concepts visuels.

Le point de départ de notre inspiration fut le contraste entre l’ingénierie et la sensualité, entre l’approche scientifique et émotionnelle. Une planche d’inspiration a été créée pour guider le client dans la vision globale du film.

Cette planche propose un dessin net et précis à la ligne claire, mêlé à des dégradés de couleurs flous et diffus. Pour accentuer la dualité, deux typographies ont été choisies : la Space Grotesque, représentant la rigueur, et la Chapman en italique, évoquant le mouvement.

Le processus créatif se poursuit avec le storyboard, où des images sont associées au script. Des éléments symboliques, comme l’homme de Vitruve, sont intégrés pour renforcer les concepts abordés.

Pour créer les éléments visuels de la vidéo, tels que les objets, décors et espaces, une attention particulière est portée à maintenir une cohérence graphique. Le dessin vectoriel sur Illustrator est privilégié pour sa capacité de redimensionnement sans perte de qualité.

L'animation

L’animation des éléments se fait principalement avec After Effects, le logiciel phare en motion design. L’interpolation d’images est largement utilisée pour donner vie aux créations graphiques.

Une technique supplémentaire, la rotoscopie, est intégrée au projet. Cette méthode consiste à tracer manuellement les contours et mouvements d’objets dans une séquence vidéo existante, image par image, pour une animation fluide et réaliste.

Le projet implique également l’utilisation de l’animation en rotoscopie, demandant du temps et de la patience. Chaque seconde d’animation nécessite la création de 12 dessins, un processus exigeant mais gratifiant.

Travailler sur de nouvelles thématiques est enrichissant, car la vulgarisation exige une compréhension approfondie du sujet. Cette vidéo, fruit de notre travail, reflète notre fierté tant sur le plan esthétique que conceptuel.

Au final, voir nos idées prendre vie à l’écran est toujours une satisfaction, confirmant que notre travail de vulgarisation porte ses fruits.